La Bastide-de-Sérou : Le crescendo !...

publié le 28 juin 2018, 13:40 par Banda Bomberos de Ganac   [ mis à jour : 29 juin 2018, 02:39 ]

Grosse pression, en ce week-end d’été, pour une sortie à La Bastide, présentée comme un événement majeur dans le Plantaurel, avec en point d’orgue, le repas du samedi soir, avec une affluence annoncée comme exceptionnelle…

Dés lors, depuis une semaine, l’équipe entière, autour de son président, a soigné le moindre détail et motivé chaque guerrier, pour que les rouges et noirs honorent leur réputation dans cette vallée de l’Arize où, nous dit-on, la concurrence est acharnée…

 

 

Quand la musique est bonne…

 

Nous voilà tous réunis à 19 heures au centre de la fête foraine, face à l’imposant podium sur lequel l’orchestre de la soirée procède aux derniers raccords…

C’est l’occasion pour nous, de retrouver, avec bonheur, des amis musiciens, nombreux, eux aussi, à délaisser momentanément les pupitres philarmoniques pour des animations estivales traditionnelles…

Comme dit le poète : « Peu importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse ! »

A en juger par l’accueil que nous réserve le très actif comité des fêtes, le respect de l’horaire  est largement apprécié…

A l’inverse, et pour l’instant seulement, le public  annoncé semble se faire attendre…

Pas question pour nous de bayer aux corneilles.

Sous l’impulsion de Manu nous revoyons quelques uns de nos nouveaux morceaux…

La puissante sono de l’orchestre couvre nos petites hésitations…

Emporté par l’ambiance, Lionel nous échappe complètement …

A cet instant deux batteurs se partagent le tempo de « Cette année là. » sous le regard amusé du preneur de son…

L’envoûtement est de courte durée…Interpellé, notre ami revient sur terre à la vitesse du Spoutnik…

Peu de temps après, l’air détendu  des musiciens semble indiquer  que les réglages sont terminés… La migration vers la buvette ne trompe jamais…

 

« Il est l’hor, mon seignor !... »

 

Un dernier  placement,  et,  tournés vers un parterre d’aficionados, nous lançons les premières notes d’une animation qui s’annonce  tonique et chaleureuse…

Tour à tour Claude et Manu balisent avec brio quelques sentiers oubliés que nous abordons avec une confiance retrouvée…

Les carnets s’enchaînent, au même rythme que les pauses rafraîchissantes…

Bientôt cependant, les petits jaunes, et un magnifique  « Racine Carrée » vont prendre le relai automatique des derniers demis-pêches…

 

En peu de temps, et presque par magie, le vaste chapiteau est maintenant rempli…

L’intervention sportive du préposé à la lumière se termine avec succès dans un énorme soupir de soulagement …

Les soupirs, ça, ça nous connaît !...

Après quelques toniques enchaînements, notre président, dans son infinie sagesse, siffle la mi-temps…

Nous reprendrons plus tard…

Pour l’instant, nous retrouvons les nombreuses convives pour un sublime cassoulet ;  un de ces cassoulets de nos grand’mères, onctueux à merveille accompagné de tout ce que la médecine nous interdit…Comme dit Nadau : « Halte à l’inquisition !...Ils nous pourrissent la vie en voulant nous la sauver !... »

Médaille !...

Nous quittons la tablée pour de mémorables improvisations avec « les copains d’abord »,  une Emilie chavirante et un Santiano toutes voiles dehors…

L’horaire obligeant, l’orchestre prend je relai sur d’autres thèmes et d’autres tonalités…

 

Nous retrouverons la sympathique équipe du comité des fêtes, demain dimanche, à l’heure de l’apéro, pour l’animation de trois cafés…

 

Les p’tits cafés de La Bastide…

 

C’est au café de la Mairie que nous ferons notre première station…

A l’invitation pressante de madame pour une installation à l’intérieur, nous préférons l’ombre de deux jeunes arbres, juste en face, à quelques centimètres de l’accueillante terrasse en bois, entièrement occupée, à cette heure, pour l’apéritif du dimanche…

Pas n’importe quel dimanche, puisque aujourd’hui est jour de fête et que la banda de Ganac  doit assurer la musique, comme on disait, dans la tradition des apéritifs-concerts de l’époque mais sans accordéon…

Pas d’accordéon avec nous, mais un répertoire qu’il pourrait aisément accompagner…

 

Visiblement très visité par nos petits compagnons à quatre pattes, le carré de verdure qui nous reçoit ne sera pleinement hospitalier qu’après les honneurs de la balayette…

 

Après une longue prestation, nous terminons cette première aubade dans une ambiance hyper sympathique qui nous fait du bien…

Plus qu’un tour de chauffe, nous sommes maintenant en complète immersion… Les degrés montent lentement mais sûrement, semblable à un formidable crescendo comme on le voit souvent dans nos partitions…

 

Le « 117 » sera notre deuxième étape, entièrement consacrée au comité des fêtes…

Nous poursuivons le répertoire où nous l’avons laissé, quelques mètres plus haut près de la Mairie…Très vite cependant, ce jeune et tonique public attend du feu, du mouvement, de la voix, des bras levés…

Ils nous connaissent bien, ces jeunes, et ils le savent que nous avons des étincelles dans nos instruments…

Qu’est-ce que l’on vous sert après ça ? Un petit truc chaud- bouillant, genre « Hot Stuff » ?... A part que l’on vous laisse danser avant ?...Pas de danger le lion est mort hier soir !...Eh ! Les copains, d’abord on prend le bateau!...

Après plusieurs reprises, un bras tendu vers la montagne, nous indique notre dernière station. Certainement la plus intéressante, puisque au terme de ces deux cents mètres, c’est le repas qui nous attend…

 

Après avoir longé la route départementale en cortège improbable, un couple de sympathiques restaurateurs nous accueillent à la « Brasserie du stade »…

L’accueil est remarquable…Les sourires ne gâchent rien…

A l’ombre, sur la terrasse, une table dressée comme une table de communion, ne sera que pour nous…

Finies les réceptions façon camping, aujourd’hui nous mangeons au restaurant avec de vraies assiettes et de vrais verres…

La suite ne fera que confirmer à plusieurs reprises l’excellente impression vécue  à notre arrivée…Souvenez-vous du crescendo, et ce n’est pas fini…

 

Un Vino griego collector !...

 

Table en moins, nos sympathiques accompagnateurs du comité des fêtes, ont eu droit, eux aussi, à cette réception VIP digne des plus grandes adresses…

Toutes les occasions sont bonnes pour s’amuser…

Sur un pari, une énorme rondelle de foin,  poussée par trois joyeux lurons, quitte le champ voisin et, par la route, arrive dans la cour, devant nous…

Puis un jeune Apollon se retrouve  « fort dépourvu », complètement  « décontrasté » comme l’aurait dit Garcimore…

La récréation bat son plein…C’est maintenant au tour des chants, puissants, fédérateurs…

Quant à nous, il serait criminel de passer à côté de ce somptueux dessert, et, du coup, nous retardons de quelques précieuses minutes un final d’anthologie…

Mais les jeunes sont pressés et spontanément, sans nous attendre, ils entament le Vino Griego en chantant…

Rapidement,  tous se mettent en place et les vols planés commencent dans des équilibres aléatoires…

Alors que les candidats planeurs semblent s’essouffler, les jeunes, à l’imagination débordante, nous invitent au saut…

Gênés peut-être mais dégonflés certainement, beaucoup déclinent l’invitation, mais d’autres y vont…

Quel grand et inoubliable moment que de voir, tour à tour, en apesanteur, Colette, Michel notre clarinettiste, Maxence et Michel notre alto…

 

Nous  reprenons très vite nos instruments pour remercier à notre façon  tous ceux qui nous ont accueillis pour ces fêtes 2018…

Sur une idée merveilleuse de Christian, nous reprenons en chœur, le Refuge, un morceau un peu oublié et que nous dédions aujourd’hui  au jeune comité des fêtes…

 

Le crescendo se termine sur un point d’orgue, que l’on aurait souhaité plus long…

 

A bientôt pour une nouvelle fiesta appaméenne…

 

Gégé

 

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