Gaillac, village départ 2014... en passant par Bellissen

publié le 27 févr. 2014, 13:14 par Banda Bomberos de Ganac

La saison  démarre par le Carnaval  de Gaillac…

Auparavant, nous aurons offert un intermède musical aux pensionnaires de la maison de retraite de Bellissen…

Cabossés par la vie, terrassés par le handicap, nos chaleureux ainés nous attendent avec impatience dans  l’immense salle de réunion de l’établissement…

Les moins éprouvés se lancent sur des airs de musette et proposent, avec succès, des conduites hésitantes de courtes valses ou d’éphémères pasodobles…

Ici de petits yeux malicieux, là de petites mains bleutées et tremblantes sont autant de signes de sympathie auxquels nous répondons avec bonheur et sans la moindre prière…

C’était la fête ce samedi là, presque comme à l’époque, sans ces satanées roulettes…

Cette parenthèse, chargée d’humanité, me touche chaque fois...

Le printemps de Gaillac…

Nous revoilà donc en plein sujet à Gaillac où nous profitons d’une journée printanière vraiment inattendue quand on sait ce qu’il est tombé ces jours-ci…

Nous attendons le restant de la troupe en charmante compagnie puisque Christine et Alain nous ont rejoints…

Les organisateurs amplifient, malgré eux, les effets du retard du bus ariégeois mais tout rentre dans l’ordre quand celui-ci apparaît en bout de rue…

Ouf !... En trois coups de cuiller à pot, la pompe est mise sur ses roues et, pourvus de nos casques pomponnés, nous prenons place dans le défilé, encadrés par deux groupes de majorettes magnifiques dans leurs uniformes étincelants…

Nous progressons sous les confettis, à la grande joie des bambins qui trouvent, avec nos pompiers, des partenaires de jeux inattendus...

Nous tentons des paris diaboliques en jouant  la « Camisa negra » ou la «Génération désenchantée » en défilant ...

Forceps ou pas, tout passe, sous les yeux d’ Emilie...

Outaipompieroutai ?…

Devant, les prouesses de nos sapeurs font le spectacle…

Soudain Jean Claude, ne manquant aucune occasion d’amuser les enfants, disparaît de notre champ de vision…

Outaipompieroutai ?...

Que fais-tu donc, allongé sur le trottoir ?

Jouerais-tu aux cowboys avec les gamins ?

Mais sais-tu que cette façon d’écouter les trains

N’était réservée qu’à l’indien Aigle Noir ?

Outaipompieroutai ?...

Ces histoires de scalps, Jean Claude, tu dois les jouer pour de faux.

Sais-tu que d’un peu, tu allais ramener le tien à ta tendre squaw ?

Outaipompieroutai ?

Des nouvelles rassurantes de la blessure de notre ami me permettent de m’amuser de cette mauvaise chute…

Formidable ce Jean Claude !...

Revoilà les bleus…

Le carnaval tire à sa fin…

Tous les participants sont réunis autour d’une petite place au centre de la ville…

Un homme orchestre au nom rigolo de Chéri Bibi, installé sur sa voiturette sortie de je ne sais où, amuse la galerie pendant un long moment…

Puis ce sont de petites majorettes qui accaparent le public sur des chorégraphies adaptées à leurs toutes jeunes années…

Enfin le présentateur invite toutes les bandas à interpréter ensemble trois morceaux…

Aïe !!... Je me suis soudainement revu en Schtroumpf, place du Capitole …

Bref… !!!

Pascal veut rester sur une bonne impression pour effacer la cacophonie d’il y a cinq minutes…

Nous partageons tous cette noble initiative…

C’est avec « Les yeux d’ Emilie » en guise d’au revoir, que nous souhaitions retenir quelques instants encore le public sur cette placette…

C’était sans compter sur « la voix » qui nous demandait de regagner sans plus tarder la salle de réception très éloignée pour une collation prise en commun…

Dommage !

En effet ce fut loin…

C’est avec les musiciens de l’école d’accordéons de Gaillac que nous partagerons le verre de l’amitié en guise de point final…

A très bientôt…

Gégé

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